Je vous invite à découvrir le texte de ma chanson "L'antidote", sur mon troisième album Côté Cœur"
En écoute sur ma chaîne Youtube
La consternation me frôle.
Je constate chez l'Homme
de drôles syndromes
d'une maladie traître,
établie de longue date.
Qui mène l'humain
à être prit par la main
pour savoir qui être.
Vois, son spectre plane
et glane les gens perdus.
Pendus à leurs incertitudes.
Elle leur donne la latitude,
leur dicte leurs attitudes,
quelles sont leurs habitudes.
Dès le départ, pas immunisés.
En phase finale, déshumanisés.
Il est si morne
d'être dans les normes.
Dépasser les bornes
partout imposées.
Réparer le mal causé.
Ne point être conforme
ni dans le fond
ni dans la forme.
C'est vraiment si bon.
Se moquer de sa cote.
Injecter l'antidote.
Des milliards d'individus
à la quête assidue
de ce qu'ils sont.
Certains mordent à l'hameçon
de l'uniformisation insigne
d'une société indigne
de leurs diversités.
D'autres bravent ce cyclone,
assument leur personnalité.
À l'opposé de ces clones
aux identités identiques.
Résultats synthétiques.
Ils ont l'esprit fantasque,
passant pour marginaux
car osent être originaux.
Au sommet de leurs frasques
ils ôtent leurs masques.
À l'aisance affichée
c'est sans clichés
qu'on ne peut les ficher.
REFRAIN
Plus de propagande
de marchands de tapis
qui été tapie partout,
génératrice de pâles copies.
Vues comme des atouts,
différences en offrandes
à tous leurs semblables.
Divergences familières.
Une fraternité probable.
Unité à part entière
au sein de la fourmilière.
Une par une les doctrines
tombent au puits des origines.
À l'union arc-en-ciel des peaux.
L'authenticité pour drapeau.
Que jamais les goûts variés
ne se versent dans ce tout-à-l'égoût,
ne servent ce ramassis avarié.
REFRAIN
Pas question de se laisser lissé.
Les parjures, les faire glisser,
ainsi que leur kyrielle
de grossières injures.
Chacun avec ses aspérités
sur cette toile plurielle
a sa touche à apporter.
Pas sages comme des images
car animés par la liberté.
Jamais ne se défilent
les pantins affranchis des fils.
Là, la piste se dessine.
Ils déposent leurs empreintes
pour ceux qui l'emprunte.
Tous y chemine,
nul besoin d'un permis.
Ceux qui ne se sont pas compromis
on tout à y gagner, promis.
© Slamity Jane - SACEM
Auteure, slameuse et animatrice d'ateliers slam - Bienvenue dans mon univers poétique. Préparez vous à embarquer pour un voyage clair-obscur.
20 juin 2023
15 juin 2023
Sous les caméras des flics
Je vous invite à découvrir le texte que m'a inspirée la chanson "Les amoureux des bancs publics" de Georges Brassens
Les gens qui pensent à l'envers regardent de travers
Ceux qu'on voit sur les trottoirs
Sans gêne se tripotant et se bécotant
Mais c'est une absurdité car en vérité, elle est belle leur histoire
Pour faire défaillir un instant la violence de notre temps.
Les couples qui s'embrassent sous les caméras des flics
Caméras des flics, caméras des flics
En s'foutant pas mal de ceux qui se croient honnêtes
Les couples qui s'embrassent sous les caméras des flics
Caméras des flics, caméras des flics
En s'glissant des "je t'aime" mirifiques
Génèrent des effets bien bénéfiques.
Ils nous prennent par la main, rêvent de plus beaux lendemains, assurent
Que les murs revêtiront les messages à coucher.
Ils se voient déjà ensemble au front montant, solidaires à fond c'est sûr
Et leur détermination nous laisse bouche bée.
Les couples qui s'embrassent sous les caméras des flics
Caméras des flics, caméras des flics
En s'foutant pas mal de ceux qui se croient honnêtes
Les couples qui s'embrassent sous les caméras des flics
Caméras des flics, caméras des flics
En s'glissant des "je t'aime" mirifiques
Génèrent des effets bien bénéfiques.
Quand les pseudos bien-pensants d'eux auront appris
C'est certain, le monde se portera mieux
Mais à l'heure où tout part en vrille
Le climat, les prix, la vie, les politiques n'ont pas compris
Qu'il est grand temps qu'ils s'conduisent comme eux.
Les couples qui s'embrassent sous les caméras des flics
Caméras des flics, caméras des flics
En s'foutant pas mal de ceux qui se croient honnêtes
Les couples qui s'embrassent sous les caméras des flics
Caméras des flics, caméras des flics
En s'glissant des "je t'aime" mirifiques
Génèrent des effets bien bénéfiques.
Ils n'en auront jamais assez d'être embrasés par leurs beaux rêves flambants
De chasser de leur ciel les gros nuages lourds
On les apercevra toujours au hasard des rues, de la société mis au ban,
Ayant trouvé une place avec la force de leur amour.
Les couples qui s'embrassent sous les caméras des flics
Caméras des flics, caméras des flics
En s'foutant pas mal de ceux qui se croient honnêtes
Les couples qui s'embrassent sous les caméras des flics
Caméras des flics, caméras des flics
En s'glissant des "je t'aime" mirifiques
Génèrent des effets bien bénéfiques.
© Slamity Jane
Les gens qui pensent à l'envers regardent de travers
Ceux qu'on voit sur les trottoirs
Sans gêne se tripotant et se bécotant
Mais c'est une absurdité car en vérité, elle est belle leur histoire
Pour faire défaillir un instant la violence de notre temps.
Les couples qui s'embrassent sous les caméras des flics
Caméras des flics, caméras des flics
En s'foutant pas mal de ceux qui se croient honnêtes
Les couples qui s'embrassent sous les caméras des flics
Caméras des flics, caméras des flics
En s'glissant des "je t'aime" mirifiques
Génèrent des effets bien bénéfiques.
Ils nous prennent par la main, rêvent de plus beaux lendemains, assurent
Que les murs revêtiront les messages à coucher.
Ils se voient déjà ensemble au front montant, solidaires à fond c'est sûr
Et leur détermination nous laisse bouche bée.
Les couples qui s'embrassent sous les caméras des flics
Caméras des flics, caméras des flics
En s'foutant pas mal de ceux qui se croient honnêtes
Les couples qui s'embrassent sous les caméras des flics
Caméras des flics, caméras des flics
En s'glissant des "je t'aime" mirifiques
Génèrent des effets bien bénéfiques.
Quand les pseudos bien-pensants d'eux auront appris
C'est certain, le monde se portera mieux
Mais à l'heure où tout part en vrille
Le climat, les prix, la vie, les politiques n'ont pas compris
Qu'il est grand temps qu'ils s'conduisent comme eux.
Les couples qui s'embrassent sous les caméras des flics
Caméras des flics, caméras des flics
En s'foutant pas mal de ceux qui se croient honnêtes
Les couples qui s'embrassent sous les caméras des flics
Caméras des flics, caméras des flics
En s'glissant des "je t'aime" mirifiques
Génèrent des effets bien bénéfiques.
Ils n'en auront jamais assez d'être embrasés par leurs beaux rêves flambants
De chasser de leur ciel les gros nuages lourds
On les apercevra toujours au hasard des rues, de la société mis au ban,
Ayant trouvé une place avec la force de leur amour.
Les couples qui s'embrassent sous les caméras des flics
Caméras des flics, caméras des flics
En s'foutant pas mal de ceux qui se croient honnêtes
Les couples qui s'embrassent sous les caméras des flics
Caméras des flics, caméras des flics
En s'glissant des "je t'aime" mirifiques
Génèrent des effets bien bénéfiques.
© Slamity Jane
13 juin 2023
L'orage
Je vous invite à découvrir ce texte librement inspiré de la chanson L'orage de Georges Brassens.
Ne me parlez pas de pluie, plutôt du beau temps.
Le beau temps me plaît et c'est évident
Les colères du ciel me mettent en rage
Car le plus terne amour qui m'fut donné sur terr' -
Je l'dois au mauvais temps, je l'dois à Jupiter -
Je l'ai revu un jour d'orage.
Par un après-midi de juin, à l'abri sous un toit
Un vrai tonnerr' de Brest, j'en perds mon patois
Toujours adepte d'artifice,
Bondissant de sa voiture sans préavis,
Mon ex mari vint me tenir compagnie.
En réclamant, sur ma vie, des indices.
"Tu es seule et bien triste, mais pas de pitié.
Moi, ton époux, je resterai toujours entier
Même si je suis un ancien partenaire.
Au lieu de pleurer quand il fait mauvais temps
Tu apprendras, et crois moi, c'est important,
Que tu ferais mieux d'acheter un paratonnerre."
En maudissant le nom de Benjamin Franklin
J'me dis que j'aurais dû prendre un parapluie,
c'est pas malin.
Et puis la réflexion a fait le reste :
J'aurais dû m'en aller avant de perdre la raison.
Je ne t'ouvrirai plus la porte de ma maison.
Erreur on ne peut plus funeste.
Vu que j'étais attendue ailleurs,
Soulagée de vivre enfin un moment meilleur
Et ayant recouvré tout mon courage,
Je continuais mon chemin, laissant derrière mon mari.
Me jurant d'ignorer les jours d'intempérie.
Oublie-moi au prochain orage.
À présent j'ne baisserai plus les yeux.
Je consacrerai mon temps à prier les cieux
De rendre clémentes les nues,
D'effacer les stratus et les nimbus,
À faire les yeux durs aux moindres cumulus.
Car de loin je suis revenue.
Ne plus penser que l'amour est un enfer,
au diable s'il n'en a rien à faire,
Je ne veux plus devoir me taire
Et désire voyager sous des cieux toujours bleus,
Au pays subtil où vivent les gens heureux.
Où l'on ne sait rien du tonnerre.
Que ma mélopée aille, tambour battant,
Lui parler du soleil, lui parler du beau temps
Que l'on a pas pu connaître ensemble,
Lui dire qu'un certain coup de foudre assassin
Sur le tracé de mon destin a laissé le dessin
D'un cœur brisé qui lui ressemble.
© Slamity Jane
Ne me parlez pas de pluie, plutôt du beau temps.
Le beau temps me plaît et c'est évident
Les colères du ciel me mettent en rage
Car le plus terne amour qui m'fut donné sur terr' -
Je l'dois au mauvais temps, je l'dois à Jupiter -
Je l'ai revu un jour d'orage.
Par un après-midi de juin, à l'abri sous un toit
Un vrai tonnerr' de Brest, j'en perds mon patois
Toujours adepte d'artifice,
Bondissant de sa voiture sans préavis,
Mon ex mari vint me tenir compagnie.
En réclamant, sur ma vie, des indices.
"Tu es seule et bien triste, mais pas de pitié.
Moi, ton époux, je resterai toujours entier
Même si je suis un ancien partenaire.
Au lieu de pleurer quand il fait mauvais temps
Tu apprendras, et crois moi, c'est important,
Que tu ferais mieux d'acheter un paratonnerre."
En maudissant le nom de Benjamin Franklin
J'me dis que j'aurais dû prendre un parapluie,
c'est pas malin.
Et puis la réflexion a fait le reste :
J'aurais dû m'en aller avant de perdre la raison.
Je ne t'ouvrirai plus la porte de ma maison.
Erreur on ne peut plus funeste.
Vu que j'étais attendue ailleurs,
Soulagée de vivre enfin un moment meilleur
Et ayant recouvré tout mon courage,
Je continuais mon chemin, laissant derrière mon mari.
Me jurant d'ignorer les jours d'intempérie.
Oublie-moi au prochain orage.
À présent j'ne baisserai plus les yeux.
Je consacrerai mon temps à prier les cieux
De rendre clémentes les nues,
D'effacer les stratus et les nimbus,
À faire les yeux durs aux moindres cumulus.
Car de loin je suis revenue.
Ne plus penser que l'amour est un enfer,
au diable s'il n'en a rien à faire,
Je ne veux plus devoir me taire
Et désire voyager sous des cieux toujours bleus,
Au pays subtil où vivent les gens heureux.
Où l'on ne sait rien du tonnerre.
Que ma mélopée aille, tambour battant,
Lui parler du soleil, lui parler du beau temps
Que l'on a pas pu connaître ensemble,
Lui dire qu'un certain coup de foudre assassin
Sur le tracé de mon destin a laissé le dessin
D'un cœur brisé qui lui ressemble.
© Slamity Jane
09 juin 2023
S'écrire
J'ai invité les auteur(e)s à écrire un texte inspiré du refrain de mon slam "S'écrire".
"Écrire comme un accouchement verbal illégal que l'on assume.
Écrire pour ceux que l'on aime, se délivrer de son amertume.
Écrire simplement pour libérer toute la ferveur de sa plume."
Je vous invite à découvrir le fruit de leur inspiration
Poser des mots en cascade joyeuse histoire de contrebalancer l'émotion triste.
Écrire une histoire à dormir debout, afin de peut-être, en s'allongeant, trouver le sommeil.
Dormir en épluchant des yeux les pages vides d'un roman jamais commencé.
Romance du stylo bille grattant délicieusement l'écorce blanche du boulot sauvage.
Paraphraser sans fin, puisque les mots sans voix crient au fond des âmes libres.
Partager des "peaux aiment" en se frôlant des yeux.
Griffonner sur le sable des mots du cœur, regarder la vague écume les lécher tendrement.
Rosemay
La mémoire des émotions
Fixer les émotions
S'écrire un moment céleste,
Exprimer avec exactitude, se servir de sa tête,
Si possible avec art, son divin bonheur,
Pour fixer le plus fidèlement l'instant rare,
Pour soi, pour se resservir la douceur,
En temps voulu, ou nécessaire,
Comme on se déguste un bout de pâté
Ou le sandwich soigneusement préparé,
Comme on se garde l'épisode du k-drama,
En cas de malheur, contre les coups bas,
Comme on se réserve la chanson mirifique,
Pour les temps difficiles, pour le creux dramatique.
Artisanmots
S'écrire
S'écrire c'est réinventé sa vie.
En faire le contour en embellie.
Chasser ses maux par des mots.
Chasser ses démons sans sursaut.
S'écrire c'est se raconter.
Livrer un peu de ses pensées.
Ce poème s'écrit sur la vague de mon être.
S'écrire c'est raconter celui que l'on veut paraître.
S'écrire c'est voir au delà de ce qui nous déçoit,
de soit.
Un petit bout de lumière.
On peut s'y cacher derrière.
SN**
Écrire des poèmes d'amour
Je t'écris des poèmes d'amour
Car je ne dois pas te faire l'amour
Je t'écris des poèmes d'amour
Car tu aimes bien trop les mots
Je t'écris des poèmes d'amour
Car je te veux nue dans mon lit
Je t'écris des poèmes d'amour
Car l'anaphore frivole te séduit
Je t'écris des poèmes d'amour
Car nous jouirons en jumeaux
Mais tous ces poèmes d'amour
Sur tes douces rouges lèvres déposés
N'auront jamais la saveur d'un baiser volé
phillechat
" Lettre à l'enfant que je fus "
Hors la brûlure des larmes sur les joues de l'enfant
celui que nous fûmes
Hors son regard
comme une arme pointée sur la tempe
du temps qui nous consume
Hors l'innocence perdue
comme les grandes vacances
la maison qui n'est plus
Hors la conscience tranquille
d'avoir troqué nos rêves
pour devenir habiles
Hors le silence tricard
sous les arcs électriques
d'étriquantes cités
Hors l'insolence blafarde
de charlots cathodiques
éclairant nos dîners
Hors la jument de Tad-Koz
qu'il montait comme un casaque
qui faisait sa fierté
Hors tout ce qu'on nous a vendu
le formica la sécu
et la sécurité
Tout va bien je présume
jusqu'ici je contrôle
je m'arrime et j'assume
oui je tiendrai mon rôle
même si derrière les brumes
par dessus mon épaule
comme d'un ange les plumes
je le sens qui me frôle
Hors échancrure normale
des couples solides
de cohabiter
Hors fulgurance lucide
descendre les poubelles
et faire le chien pisser
Hors ce qui monte
à la gorge
et qu'on a tôt fait de ravaler
Hors habitude sournoise
qui suinte des murs
et de nos annuités
Hors les réveils glacés
quand la nuit nous surprend
dans la sueur et l'effroi
Hors qu'on ai chassé
la mort la vieillesse et l'ennui
loin de dessous le toit
Hors le hasard étouffé
culpabilisé
la science fait foi
Hors que l'on ai couronné
pour ne point qu'ils s'adoubent
nos enfants rois
Tout va bien je présume
jusqu'ici je contrôle
je m'arrime et j'assume
oui je tiendrai mon rôle
même si derrière les brumes
par dessus mon épaule
comme d'un ange les plumes
je le sens qui me frôle
Hors addiction de fusibles
à la pharmacopée
des revendeurs de plomb
Hors génocide paisible
dans la vénalité
et l'acculturation
Hors la corde sensible
des minorités
qui fit une belle pendaison
Hors que le crime est horrible
s'il n'est pas validé
de commémorations
Hors la brûlure des larmes sur les joues
de l'enfant celui que nous fûmes
Tout va bien je présume
jusqu'ici je contrôle
je m'arrime et j'assume
oui je tiendrai mon rôle
même si derrière les brumes
par dessus mon épaule
comme d'un ange les plumes
je le sens qui me frôle
Patrick Prigent
Écrire comme un abri pour des intempéries, Favelas de la plume.
Écrire quand Damoclès montre sa lame, écrire pour dire.
Aldo Orellana
Écrire
Pour claquer des vérités plus faciles à lire qu’à entendre,
Pour envoyer du rêve dans nos cœurs, qu’ils soient durs ou tendres,
Pour élargir nos champs de vision, qu’on apprenne à apprendre,
Pour éloigner les démons, les morsures des scolopendres.
(Extrait de l'un de mes textes sur la même thématique)
Romain Bruhl
S'écrire c'est laisser
Une partie de Toi en Moi
Une partie de vous en nous
J'ai écrit sans cesse
J'ai laissé mon cœur
Parler à ma place
Ma route, je trace
Pas après pas
J'arrive à mon terminus
Sans nuire à autrui
Didier Hippon
Écrire pour ne pas crier
Écrire pour ne pas blesser
Pour à nouveau l'évoquer sans saigner
Écrire pour ne pas l'ouvrir
Écrire pour ne pas mourir des mots qui m'étouffaient
Écrire pour ne pas oublier,
des fois qu'il me viendrait l'idée de tout recommencer
Écrire pour immortaliser le temps passé, le temps perdu
Écrire pour m'envoler
Écrire pour voyager dans les sombres contrées de mes pensées
Écrire enfin parce que les maux couchés sur papier
ont moins de réalité que ceux qui flottent dans ma psyché
Steph Steph
Sec rire...
Avec des milliers de gouttes d'encre d' espérance dans une seule cartouche...
Je tire. Puis me tais.
Il vaut mieux se dire dans le silence.
Sec rire...
Sans larmes. Sans vie...
Je me tire. Puis me tais...
Et vous me reconnaîtrez dans le flottement pesant de cette chaleur humide qui fait transpirer les pierres par delà vos frontières.
Elles...Savent vivre.
Sans rien écrire.
Je m'étire...Puis me tais.
Iohanan / Yann Ruellen
De l'encre et des vers
Gomment nos revers
Des rimes pour vous plaire
En cascades
S'efface la colère
Mes syllabes portent l'estocade
Sur les bancs de la misère
Une nouvelle page pour nos mères
Des sourires pour nos frères
Je n'écris pas pour des chimères
Mais pour une nouvelle ère
Frederic Camoin
Écrire
Pas pour plaire,
Pour faire plaisir,
Soigner nos plaies,
Pour nos joies saisies.
Pour faire pleurer
le lecteur sans émotions,
Pour ne pas demeurer
Sans sensations.
Écrire c'est gémir autrement
Pour dire les vérités autrement
Pendant que l'autre ment.
S'écrire, c'est s'effacer pour exister.
S'écrire, c'est crier pour ne pas faire du bruit.
S'écrire, c'est dénoncer avec des énoncés, avec des données connues
Ou pas...connues.
Lire c'est écrire dans un mental sans user de l'encre.
Akonhounkpan M.Pharès
Écrire pour laisser une trace de l'indicible,
pour laisser ouverte une porte entre les mondes,
écrire en restant inaudible,
écrire pour n'effacer ni le tendre, ni l'immonde.
Écrire pour dire adieu,
en restant ici-bas,
écrire pour dire à Dieu,
qu'elle m'avait mise bas,
qu'elle m'avait mise au monde ;
et lui confier son âme,
accoucher de ses larmes
et de celles de mes yeux.
Écrire pour dire encore " maman".
Virginie Tintillier
Écrire
Écrire comme un accouchement verbal illégal que l'on assume,
Un flot de mots déchaînés qui s'échappe, un torrent qui s'allume.
Dans l'ombre de la nuit, sur le papier, une symphonie posthume.
Écrire pour ceux que l'on aime, se délivrer de son amertume,
Des mots embrassant les cœurs, tranchant comme une lame, sans coutume.
Révéler nos vérités, nos espoirs, nos échos dans cette brume.
Écrire simplement pour libérer toute la ferveur de sa plume,
Dans chaque ligne tracée, l'âme se dévoile, se consume.
Exprimer les douleurs, les joies, les rêves, une bulle qui s'allume.
La poésie s'élève, s'échappe comme un souffle dans la brume,
Dans un enchevêtrement de phrases, d'émotions qui se consument.
L'encre se mêle aux larmes, les mots défient le temps, s'allument.
Écrire comme un accouchement verbal illégal que l'on assume,
Écrire pour ceux que l'on aime, se délivrer de son amertume.
Écrire simplement pour libérer toute la ferveur de sa plume.
Dans chaque syllabe gravée, une parcelle de nous se consume,
Une danse de lettres qui s'enlacent, sans peur, sans costume.
La poésie nous relie, nous transporte vers des horizons qui s'allument.
Alors écris, libère-toi, laisse parler ton âme sans costume,
Car dans chaque mot, chaque vers, se trouve un trésor posthume.
Que tes écrits résonnent, qu'ils embrassent l'univers, qu'ils s'allument.
Écrire comme un accouchement verbal illégal que l'on assume,
Écrire pour ceux que l'on aime, se délivrer de son amertume.
Écrire simplement pour libérer toute la ferveur de sa plume.
PENEL
Délivrer qui je suis
S'écrire :
C'est choisir d'être soi
Laisser sa plume donner des ailes à ses maux
Déposer les masques du paraître face à soi-même
Cracher tout son être
C'est bouffer la liberté
D'abord, s'écrire c'est s'apprivoiser.
Puis, grandir de sa plume.
C'est naître à soi-même
se révéler au monde.
Tomber les artifices
Libérer l'animal sauvage en soi
Délivrer qui je suis.
Quand écrire devient combat, à croiser les mots comme on croise les fers.
Quand écrire c'est s'écrire alors, c'est gagner sa liberté.
Quand écrire devient « naissanciel » alors, écrire c'est exister.
Hurler de silence que l'on est vivant.
Choisir de voyager à découvert
À fleur de peau, à fleur de mots.
Crier sa vérité
S'offrir au monde
C'est s'exposer.
Un don de soi comme un cadeau d'aimer
Un pacte intime
Fruit d'un lâcher prise qui rend sublime
C'est risquer, c'est se risquer.
Lisez ,lisez, c'est l'auteure qui régale, et tant pis si ça coûte !
À fleur de vie, à fleur d'envies
Je vous offre ce bouquet de mots fait de mes tripes.
Et, je vous souhaite bonne réception.
LeaDanCarole
Écrire
Souffrir et s'offrir
Des mots pour un don, un abandon
Faire danser les couleurs et les pleurs
Les peurs et les rêves profonds
Pour notre petite musique au fond de l'âme
Nos rictus et nos larmes
Pour consoler, guérir
Et consolider l'essentiel
Vouloir être ensemble au monde
Comme l'enfant pur
À la recherche des plus beaux ciels
Thomas Labbé
Écrire
Il y a si longtemps que je t'ai cachée
Sous des piles de cahier
Entre les piles de mon passé
Tant de fois abandonnée
Sans aucun remords ni regret
La peur de t'avoir perdue
Sans plainte tu t'es couchée
Larmes sèches et brisées
Autour des amours arrachés
Écrire
Durement
À la force du poignet
Écrire
Sans gémir
Ni pleurer
Écrire
Toute la nuit
Oublier
Laisser les mots
T'inspirer
Le souffle revient
Lentement
Entre les doigts
Mouillés
Écrire...
Anneh Cerola
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